Étape 5 du zéro déchet : Les déos sans plastique

Étape 5 du zéro déchet : Les déos sans plastique

Dans cette série de blog des « Étapes du Zéro Déchet » je vous présente les différentes solutions qui ont été faciles à implémenter dans notre routine, en anglais on dirait les « low hanging fruit », les petites victoires rapides.

Je me suis longtemps demandé à quel numéro j’allais mettre les déos dans la liste des étapes du zéro déchet.  Pour moi, le ridicule du tube de plastique qu’on jette tous les mois était bien évident, mais trouver la solution de remplacement n’a pas été si facile.  OK, il y avait beaucoup moins de choix lorsque j’ai décidé d’éliminer les marques commerciales…  mais bon, j’ai dû essayer environ 5 à 10 déos avant de trouver celui qui me plaisait le plus.

Passer de l’antisudorifique au déo

Dans les formulations commerciales, rares sont les déodorants pour les femmes.  Donc, comme la majorité d’entre nous, j’étais à l’antisudorifique.  Le changement d’antisudorifique (aisselles sèches) au déodorant (aisselles humides) a probablement été l’élément qui m’a demandé le plus d’adaptation.  Depuis mon adolescence, si l’aisselle venait humide c’était synonyme de mauvaises odeurs car l’antisudorifique avait arrêté de fonctionner.  Les premiers jours en déodorant, j’ai stressé un peu et vérifié l’efficacité du déo de façon régulière.  Ce n’était pas normal de ne pas être complètement sèche « du t’sous du bras ».    

Trouver sa formule

Rarement les déos n’ont pas été à la hauteur pour les odeurs.  Les déos de nos entreprises québécoises sont super efficaces, dans mon cas c’était beaucoup mieux que les antisudorifiques commerciaux plein d’aluminium qui n’arrivaient pas à durer la journée complète !

Ce qui a compliqué ma recherche du déo parfait, c’est une intolérance au bicarbonate de soude qui s’est installée après 1 an d’utilisation et qui est venue mêler les cartes.  Sans ça, j’avais plusieurs déos chouchous.  Comment j’ai su que j’étais intolérante ?  Les démangeaisons sous les aisselles…  aussi simple que ça : si ça pique, c’est pas la bonne formule pour toi.  Dès que j’ai changé au déo sans bicarbonate, je me suis rendu compte que PLUSIEURS déos fonctionnent très bien sur tous les aspects !  Pas d’odeur (en fait, une très bonne odeur), pas de démangeaisons, pas de brûlure après le rasage…  Le bonheur total ! 

S’adapter à la méthode d’application

Mis à part la recherche de l’odeur et de la formulation parfaite pour toi, il se pourrait que façon d’appliquer le déo soit une adaptation.  Il existe des déos en barre ou à bille : pas compliqué puisque c’est ce qui est généralement disponible dans les maques commerciales.  Par contre, plusieurs déodorants sont en pot et doivent être étendu au doigt.  C’est face à cette nouvelle façon de faire que j’ai réalisé qu’on ne se touche pas souvent l’aisselle !  Certaines personnes sont mal à l’aise avec cette façon de faire (j’avoue avoir hésité au début).  Mais honnêtement, je m’y suis habituée tellement vite !  Je me demandais pourquoi j’étais réticente au départ…

Le changement d’habitude de déodorant peut donc s’avérer quelque chose de super facile pour vous.  La question sera alors "pourquoi ce n’était pas le numéro 1 de la liste?".  Pour d’autres, ça pourrait être un peu plus long de trouver le nouvel équilibre.  Mais je n’ai aucun doute que vous trouverez un déo naturel (sans aluminium !!) et efficace qui ne vous fera jamais retourner aux grandes marques commerciales et leurs pots de plastiques.

J'ai confiance, je m'essaie dès maintenant !

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